Depuis plus de dix ans, le Rwanda vit une tragédie sans pareil dans l’histoire de ce pays.

En effet, le premier octobre 1990, des soldats du Front Patriotique Rwandais (FPR) vivant jusque-là en Uganda, ont attaqué le Rwanda et l’ont fait entrer dans un cycle de violence sans précédent. Cycle d’atrocités qui a endeuillé des milliers de familles, qui a entraîné une crise économique aux conséquences désastreuses pour la population, et qui a causé la destruction des infrastructures socio-sanitaires mettant ainsi la population survivante dans un dénuement total.

Le soutien logistique, politique et médiatique dont a bénéficié le FPR lui a permis de mener une guerre de soit disant « libération » et, au bout du compte, cette « libération » s’est muée en massacres, en exode des populations, en viols, en pillages et en destruction des biens :

Le régime démocratique tant promis est devenu un système politico-financier basé sur le favoritisme, le clanisme et l’ethnisme.

La « bonne gouvernance »: la gestion du pays se résume au pillage des biens de l’Etat par un groupe de militaires qui s’est déclaré au-dessus de la loi

L’Etat de droit, argument justifiant l’invasion, a été remplacé par un régime de répression sans égal en Afrique.

Les droits de l’homme : la violation des droits de l’homme est devenue une pratique quotidienne depuis 1990, dépassant de loin celle du régime précédent que le FPR était sensé combattre.

En effet, l’article 51 et 76 du Protocole additionnel de Génève du 12 août 1949 relatif à la protection de la population civile impose la protection des enfants et des femmes. Ces articles ont été violés constamment par le FPR au Rwanda et actuellement en République démocratique du Congo.

Les agresseurs se livrent à l’extermination des populations civiles dans le pays ou les territoires occupés avec une méthode de « nettoyage », terme utilisé par eux et qui mène tout droit à des crimes contre l’humanité, dans les régions vidées de leurs populations locales, les occupants déploient les populations tutsi venant d’autres pays ou laissent les collines sans occupants pour en faire des pâturages.

Le FPR ayant été le premier à parler d’épuration ethnique, comment qualifie-t-il cette pratique de guerre qui décime des familles entières ? Comment la Communauté internationale peut-elle justifier les manœuvres criminelles du FPR ? Peut-elle continuer à ignorer les représentants de la société civile interne et de la diaspora congolaise, burundaise et rwandaise qui revendiquent protection de la population et le respect de leurs droits ? Jusqu’à quand les témoins de ces crimes se tairont-ils ? Y-a-t-il des peuples qui n’ont pas droit à la justice ? Qui se reconnaît le droit de décréter cette injustice ?…LIRE DOCUMENT COMPLET