Comment l’Occident use et abuse du “génocide” commis au Rwanda pour aider le dictateur Paul Kagame à se débarrasser de ses opposants politiques à l’étranger.
Introduction et contexte général
Depuis la conquête militaire du Rwanda par les éléments de l’armée de l’Ouganda sous le commandement de Paul Kagame, les pays occidentaux qui furent à la base de cette conquête ou qui l’ont soutenue, s’attèlent au jour le jour à conforter le pouvoir dictatorial qui est installé au Rwanda et personnifié par Paul Kagame et son parti-état le FPR. L’une des actions pour pérenniser la dictature de Paul Kagame est de le débarrasser de tout opposant réel ou imaginaire. Pour ceux de l’intérieur, table rase lui fut donnée pour les éliminer et les faire taire en les tuant ou en les jetant dans ses prisons-mouroirs. Quant à ceux qui ont eu la chance de le fuir et d’arriver dans les pays occidentaux, ces pays d’accueil multiplient des prouesses pour répondre favorablement aux caprices du dictateur Kagame dans son acharnement contre les élites hutu qui l’ont fui.
Dans les motivations des efforts pour pérenniser la dictature au Rwanda et personnifiée par Paul Kagame, ces pays occidentaux ont un “dénominateur commun”: d’abord satisfaire aux caprices et fantasmes du dictateur, ensuite avoir les faveurs des puissants lobbies et des puissances qui lui ont offert le Rwanda.
Cependant le modus operandi est particulier pour chacun de ces pays occidentaux et comme nous le verrons en détails, soumis aux contraintes particulières dans chaque pays.
Constat des actes posés pays par pays et modus operandi de chacun d’eux pour répondre aux caprices du dictateur Kagame
Ceux qui y répondent en tenant compte des impératifs de leur politique intérieure du moment
Ces pays jugent ou ne jugent pas les exilés hutu désignés par Kagame ou par ses lobbies. C’est dans cette catégorie que nous rangeons la Belgique, l’Allemagne et le Royaume Uni.
– Allemagne
Depuis la fin de la 2è guerre mondiale, l’Allemagne ploie sous le “complexe du souvenir de la Shoah”. Et quand on parle de “génocide”, elle est prête à tout faire même à ridiculiser ses instances judiciaires pour qu’elle ne soit pas accusée de protéger ou de sympathiser avec les “génocidaires”. Dans le cas du Rwanda, les puissants lobbies pro-Kagame font le reste.
C’est ainsi que l’Allemagne a arrêté, jugé et condamné pour “génocide” un citoyen allemand d’origine rwandaise qui vivait dans ce pays depuis les années 80 et donc n’ayant pas mis les pieds au Rwanda avant, pendant et après le “génocide”. Vous aurez compris qu’il s’agit du Dr Ignace Murwanashyaka qui est mort en détention parce qu’il fut en contact avec les réfugiés hutu errant dans les forêts du Zaïre et surtout avec des jeunes qui assuraient, comme ils le pouvaient, leur sécurité et regroupés dans une organisation dénommée FDLR.
De même, l’Allemagne, dans son excès de zèle pour satisfaire Kagame et ses lobbies, a arrêté, jugé et condamné Rwabukombe Onesphore au motif qu’il fut bourgmestre de la commune Muvumba au Mutara et que donc il y aurait commis un “génocide” en 1994. Pourtant le monde entier et donc l’Allemagne aussi, sait que depuis 1993, la commune Muvumba dont Rwabukombe Onesphore était bourgmestre, avait été conquise par le FPR et donc se trouvait dans la zone contrôlée par ce mouvement venu d’Ouganda ; tandis que Onesphore Rwabukombe et la population de sa commune étaient des “ réfugiés internes” accueillis dans d’autres communes de Byumba et Kibungo et même de Kigali rural car chassés de leurs biens par le FPR. Malgré ce constat, Rwabukombe Onesphore est condamné à mourir dans les geôles de l’Allemagne pour satisfaire aux caprices du dictateur Kagame.
– Belgique
Le système politique belge, caractérisé par des luttes politiques internes et des jeux d’alliances, favorise le traitement, de façon aléatoire, des dossiers des exilés hutu vivant sur son sol. Selon les époques et les coalitions au pouvoir, les cadres hutu ayant fui Paul Kagame et ayant trouvé refuge en Belgique peuvent être jugés ou pas, extradés au Rwanda ou pas. Tout est aléatoire. Ainsi, un procès dit “De Butare” regroupant deux anciens cadres de l’administration, universitaire au Rwanda et deux religieuses, a eu lieu et ceux-ci furent lourdement condamnés (20 ans de réclusion).
Mais depuis lors, les procès qui ont eu lieu répondaient à des manœuvres de politique belgo-belge. Ainsi, le major Bernard Ntuyahaga fut condamné à 20 ans de réclusion pour soi-disant avoir assassiné les 10 casques bleus belges de la MINUAR lynchés par les mutilés de guerre le 07 avril 1994 au camp Kigali; ceci pour calmer les familles de ces para-commandos. Le major Ntuyahaga, après avoir purgé sa peine, fut extradé au Rwanda alors que les membres de sa famille, qui vivent en Europe, suppliaient pour qu’il les rejoigne.
Toujours selon ces magouilles dont sa classe politique a le secret, la Belgique a jugé l’ingénieur agronome Fabien Neretse et l’a lourdement condamné, et ceci pour calmer la famille d’une ressortissante belge tuée à Kigali en avril 1994 et qui était voisine de Fabien Neretse. D’autres affaires sont en attente et dès que les conditions de la politique interne et les pressions des lobbies pro-Kagame le permettront, ils seront jugés.
En plus, la Belgique, qui était la puissance tutélaire du Ruanda-Urundi jusqu’à leur indépendance le 01 juillet 1962, doit chaque fois se racheter pour répondre aux critiques disant qu’elle aurait favorisé la majorité hutu pour chasser la féodalité tutsi en 1959, lesquels tutsi ont reconquis le pays en 1994. Cette précaution est de mise chez chaque famille politique parmi celles qui se relaient au pouvoir en Belgique: Socialistes, Socio-chrétiens, Libéraux. Et dans ce jeu, ce sont des libéraux wallons personnifiés dans le clan “Michel” qui règnent sur la Belgique politique depuis 1999 qui mènent la dance sous prétexte que depuis les années 60, ils n’etaient pas aux affaires contrairement à leurs rivaux socio-chrétiens qu’ils accablent.
– Le Royaume Uni
Dans ce pays, l’un des créateurs et soutiens du FPR du dictateur Paul Kagame, les politiques et la Justice jouent au chat et à la souris. Les politiques voudraient extrader automatiquement tout exilé hutu réfugié dans ce pays dès que Kagame le réclame. Mais la justice bloque cette forfaiture avec des arguments de Droit et inattaquables. Mais le dictateur Kagame ne rate aucune occasion pour exiger l’extradition des opposants hutu qui l’ont fui et qui ont trouvé refuge en Grande Bretagne.
C’est ainsi qu’a l’occasion du récent accord entre les deux pays aux termes duquel les demandeurs d’asile en Grande Bretagne seraient désormais déportés au Rwanda contre payement, Paul Kagame rappelle à la même Grande Bretagne que c’est l’occasion de lui livrer les cinq opposants hutu dont il exige l’extradition depuis plus de 15 ans.
Les pays qui extradent à tour de bras et sans hésiter, tout hutu exilé chez eux que Kagame localise et réclame
– Canada
Ce grand pays d’Amérique du Nord est un vassal de son seul et voisin du Sud, à savoir les Etats-Unis d’Amérique. N’ayant pas de politique étrangère propre, il doit singer ce que font les Etats-Unis et surtout la volonté des puissants lobbies dans ces deux pays. En ce qui concerne le Rwanda, le fait qu’un général canadien, Roméo Dallaire pour ne pas le nommer, fut un des artisans sur le terrain dans la conquête et la prise du pouvoir au Rwanda par Kagame et sa clique en 1994, oblige le Canada à se plier instantanément à tout désiderata du dictateur rwandais.
A cela s’ajoute le fait que ce pays refuse de juger sur place les hutu incriminés par Kagame car ceux-ci risquent d’être blanchis tellement les dossiers sont vides et en plus de tels procès sont si couteux que cela ne vaut pas le coût comparativement au résultat escompté.
C’est ainsi qu’on a noté l’extradition des personnes accusés des actes qu’ils auraient commis en 1994 alors qu’ils vivaient au Canada-même depuis 1992. Ou encore des gens qui étaient étudiants à l’université comme civils mais ayant auparavant été militaires, ce qui, pour Kagame et le Canada, est un “crime”. Livrés à Kagame, ils vont être condamnés à la réclusion à perpétuité. Exemples: les cas du Professeur Dr Léon Mugesera ou celui de Jean Claude Seyoboka.
D’autres pays poussent le cynisme et le mépris jusqu’à renvoyer au Rwanda des personnes qu’ils ont déjà jugées pour les mêmes faits laissant le champ libre à Kagame de les rejuger
Foulant au pied le principe universel et élémentaire du Droit de “no bis in idem”, ces pays se comportant comme des républiques bananières, n’hésitent pas à faire mentir leurs administrations pour justifier ces forfaitures.
Les Etats Unis d’Amérique sont à classer dans cette catégorie. Une réfugiée hutu rwandaise a été arrêtée et jugée aux Etats Unis, soi-disant pour “génocide” qu’elle aurait commis dans sa préfecture d’origine de Butare. Elle fut condamnée à dix ans de prison. Après avoir purgé la totalité de sa peine, elle fut déportée au Rwanda où elle est jugée pour les mêmes faits de “génocide”. Pour ceux qui s’étonnent du fait de juger deux fois une personne pour les mêmes faits, l’administration américaine (et pas la Justice) répond qu’aux Etats-Unis, elle avait été jugée pour “entrée illégale sur le sol américain et mensonge sur son identité”. Or, ce délit n’est nul part et dans n’importe quel Etat, puni par une aussi lourde peine de dix ans de prison. Encore un autre principe de Droit foulé aux pieds par la première Puissance du monde pour répondre aux caprices du dictateur Kagame. Ce principe est: “Nulla poena sine lege” tout comme “nullum crimen sine lege”. Nous avons évoqué le cas de Madame Béatrice Bunyenyezi, mais nous pourrions en faire autant pour le professeur Léopold Munyakazi, tous deux extradés des Etats Unis et actuellement en jugement au Rwanda.
D’autres pays jugent spontanément les hutu réfugiés chez eux (sans les extrader) dès que Kagame les citent ou quand ils sont localisés et ciblés par les organisations à sa solde très puissantes dans ces pays
Ces poursuites se font au rythme de l’évolution des relations entre le régime du FPR et ces pays. Mais comme le temps de la Justice n’est pas celui de la politique, des incidents peuvent survenir comme des accélérations aussi le peuvent.
La France est à classer dans cette catégorie avec des puissants lobbies comme le CPCR d’Alain et Daphroza Gauthier, SURVIE asbl, IBUKA-France, LICRA, MRAX, etc. En plus de ces pressions, la France est soumise à des séances d’autoflagellation pour faire mea culpa pour les crimes de “complicité de génocide” qu’elle aurait commis au Rwanda mais connus des seuls politiciens au pouvoir et seulement quand ils doivent aller à Kigali lécher les bottes du dictateur Kagame.
Le cas particulier des Pays Bas (la Hollande)
Ce petit pays d’Europe situé au Nord de la Belgique qui fut sa colonie, possédait un empire colonial réparti sur le globe terrestre. Mais dès la fin du 19è siècle, il est redevenu, comme l’Espagne, un modeste royaume coincé entre les grandes puissances de l’époque à savoir l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne.
Depuis donc cette époque, les Pays Bas n’ont plus de politique étrangère et doivent jongler entre les intérêts des grandes puissances pour exister et faire entendre leurs voix. Pour ce faire, ils misent sur les ONG dans lesquelles ils s’investissent beaucoup pour qu’elles lui servent de services des Renseignements, de lobbies pour influencer les décideurs politiques, et pour être présents sur tous les théâtres d’opération du monde entier. Les branches néerlandaises des ONG comme Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde, Save the Children, Care International, PAM, etc. sont constituées de véritables agents secrets qui rapportent au gouvernement des Pays Bas les situations qui règnent dans les pays dans lesquels elles opèrent.
En ce qui concerne le Rwanda, les Pays Bas, ayant couvert (à travers ses ONG surtout MSF/AZG= Artsen Zonder Granzen), l’exil des réfugiés hutu regroupés dans les camps de l’Est du Zaïre jusqu’à leur démantèlement en novembre 1996 par l’armée de Paul Kagame, ce pays a eu le coup de génie de s’engager à reconstruire le système judiciaire du Rwanda d’après la conquête du FPR. Il a notamment obtenu l’exclusivité de former les Officiers de Police Judicaire (OPJ), la Magistrature debout (Parquet). Les conséquences de ce marché allaient se révéler catastrophiques pour les réfugiés hutu installés aux Pays Bas.
En effet, plusieurs cadres hutu ont trouvé asile aux Pays Bas depuis 1996 d’autant plus que la procédure pour obtenir le statut de réfugié et ensuite d’obtenir la nationalité, était plus facile et rapide que dans les pays voisins (Belgique, France, …). Mais, après la consolidation du régime de Paul Kagame, le piège allait se refermer sur ces réfugiés hutu en Hollande. Dès qu’un ancien cadre hutu est identifié dans ce pays, il fait l’objet de consultations entre les agents de Kagame et l’administration des Pays Bas. Et si Kagame veut sa tête, il est aussitôt extradé vers le Rwanda. Et quand les avocats de la défense soulèvent la question de savoir si au Rwanda, le prévenu bénéficierait d’un procès équitable, il leur est répondu que la Justice rwandaise, ayant été mise sur pied par les Pays Bas, ce pays doit prendre comme acquis qu’il est juste et équitable et que donc rien ne peut s’opposer à extrader une personne recherchée par le Rwanda.
Le gouvernement des Pays Bas, spécialement les ministères de l’Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères, poussent le zèle pour satisfaire le dictateur rwandais jusqu’à inverser les procédures administratives et judiciaires qui devraient être suivies en pareilles situations. D’abord le Parquet, après avoir ciblé un exilé hutu rwandais, s’empresse à demander à Kigali s’il a quelque chose contre lui et en cas de réponse négative, il lui demande d’en fabriquer et de lui envoyer le dossier. Si la cible est déjà naturalisé “Néerlandais”, la nationalité lui est retirée sans aucun procès même devant un tribunal administratif. Ceci pour éviter que la défense n’évoque le fait que le pays ne devrait pas extrader ses nationaux. D’ordinaire, la nationalité est éventuellement retirée quand l’individu est condamné de façon définitive pour un crime qui entraîne cette mesure. Mais aux Pays Bas, les Néerlandais d’origine rwandaise sont déchus de leur nationalité avant qu’ils ne soient condamnés à quoique ce soit. Autrement dit, la présomption d’innocence n’est pas applicable aux Pays Bas pour les hutu rwandais installés dans ce pays, C’est dans ces conditions que ce pays vient d’extrader vers le Rwanda pas moins de quatre hutu et qu’il a retiré la nationalité à d’autres hutu dont le nombre atteint la dizaine et donc qui sont dans le couloir de la mort en attendant d’être extradés au Rwanda. On se demande donc comment ce pays peut toujours prétendre être un “Etat de droit” alors qu’il refuse de juger ses citoyens avant de les déchoir de la nationalité, et ceci pour pouvoir les déporter . Le royaume des Pays Bas est tout simplement devenu une “république bananière” par la volonté du dictateur Paul Kagame.
Enfin, il y a le cas des pays de la Scandinavie: Suède, Norvège, Danemark et Finlande
Ces pays étonnent par leur activisme et les extraditions des cadres hutu ayant trouvé refuge sur leurs territoires. En Scandinavie, où la grande majorité de sa population ne sait rien du Rwanda et a de la peine à le situer sur la mappemonde, les politiques en profitent pour poser des actes impensables dans d’autres circonstances. Les instances de ces pays, sous la pression et l’influence des puissants lobbies, extradent vers le Rwanda tout hutu à la moindre demande de Paul Kagame de lui livrer un réfugié qui compte (jeune, intellectuel ou influent à travers les médias) localisé dans ces pays. C’est ainsi qu’une demi-douzaine viennent d’être livrés à Kagame presque en catimini car sans suivre aucune procédure transparente. Ces pays ont retenu la leçon des Pays Bas qui, en livrant des réfugiés hutu à Kagame, non seulement s’attirent les sympathies du dictateur et surtout les faveurs des puissants lobbies qui dirigent le monde, mais aussi leur évitent des procès couteux qui seraient tenus localement et aux résultats incertains.
Planche de salut
Comme nous venons de le voir, les réfugiés rwandais qui ont fui Paul Kagame et qui tentent tant bien que mal de survivre dans les pays d’accueil de l’Occident sont non seulement en danger mais aussi réduits aux cartes à jouer aux mains des pays d’accueil dans le jeu géostratégique en cours. La seule planche de salut qui leur reste est la clameur publique qui crierait haut et fort en dénonçant la compromission de leurs politiciens avec la pire des dictatures du monde, celle de Paul Kagame du Rwanda.
Cette tâche incombe à chaque rwandais épris de paix et de liberté mais particulièrement aux organisations ou associations qui sont interpellées par le sort de chaque rwandais où qu’il soit dans le monde. Mais pour faire entendre la voix, les partis politiques, les associations de la Société Civile, les associations de défense des Droits de l’Homme,…, ont tous le devoir d’attirer l’attention de l’opinion sur le sort de ces cadres hutu menacés d’être livrés à Kagame partout où ils se trouvent. Dans ces pays occidentaux que le FPR du dictateur Kagame semble avoir investi et mis dans sa poche, il y existe encore des honnêtes personnes physiques ou morales qui n’ont pas encore vendu leurs âmes et qui peuvent élever la voix si elles étaient mieux informées. On peut les retrouver dans le domaine des médias, parmi les avocats, dans les milieux académiques (professeurs d’université) et même dans les instances judiciaires et administratives de ces pays.
Mais il faudrait savoir quoi dénoncer en général et pour chaque cas en particulier. Cet article constitue une approche de ce que ces associations ou organisations politiques ou de la Société Civile, autrement plus outillées que notre modeste personne, peuvent dénoncer et vulgariser chaque fois que l’occasion se présente. Ces cris de détresse finiraient par être entendus et sauveraient d’autres exilés hutu qui sont dans le collimateur du régime dictatorial du FPR de Paul Kagame qui fait chanter les puissances plus importantes que le pauvre Rwanda mais qui sont sous l’emprise des puissants lobbies pro-Kagame qui dominent le monde depuis la chute du Mur de Berlin en 1989.
Source: Echos d’Afrique