Le peuple argentin vit une période d’incertitude et d’inquiétude en raison de la détérioration des institutions de l’État et des politiques du gouvernement Milei, qui cherche à détruire l’État, les droits de l’homme du peuple, provoquant une détérioration sociale, culturelle et politique, imposant une économie récessive avec des licenciements massifs, la fermeture d’emplois, l’augmentation de la pauvreté et la plus grande violence, la FAIM, qui affecte la majorité de la population, en particulier les enfants. Le rapport de l’UNICEF est dramatique : un million d’enfants se couchent sans nourriture.
La répression policière et les mauvais traitements infligés aux retraités pour avoir revendiqué leurs droits et supporté l’inflation, sans pouvoir couvrir leurs besoins élémentaires de santé, d’alimentation et de logement, et beaucoup sont entraînés dans la misère.
Au cours des mois où le gouvernement de Javier Milei a démoli les institutions de l’État et commis des abus de pouvoir, l’autoritarisme et la violence d’État se sont accrus, de même que le mépris pour l’ensemble de la société, ce qui met gravement en péril la démocratie et la coexistence.
Les députés qui ont soutenu le veto présidentiel contre les retraités et le budget de l’université, et qui ont soutenu la Loi Base, ont renoncé à être au service du peuple, donnant le pouvoir à Milei de détruire l’État et de soumettre le pays au colonialisme des États-Unis et d’Israël, un gouvernement génocidaire contre le peuple palestinien.
Les gouverneurs féodaux, les apatrides qui se vendent pour 30 pièces, les juges qui ont peur ou sont complices de la dévastation du pays, regardent sans voir et sans entendre.
La révolte du peuple, c’est empêcher les abus de pouvoir et renforcer la résistance culturelle, sociale, politique, économique et spirituelle. La révolte du peuple contre l’injustice en défense des institutions de l’Etat et de la société. La démocratie actuelle est viciée, le peuple délègue tout le pouvoir à ses représentants politiques et est trahi par ceux qui prétendent le représenter, en se vendant au plus offrant. Il est nécessaire de penser politiquement et de construire une démocratie participative où le peuple dispose d’outils juridiques et constitutionnels pour empêcher les abus du pouvoir, tels que la privatisation des entreprises publiques et la vente du territoire national, ainsi que la sortie de l’or du pays sans passer par l’approbation du Parlement.
La Cour suprême de justice est regrettable, absente et indifférente aux problèmes que connaît le pays. Elle « s’est effacée » et consent aux abus du pouvoir. Plusieurs demandes de mise en accusation du gouvernement et de son cabinet ont été présentées, jusqu’à présent sans résultat.
Nous ne devons pas perdre espoir et continuer la résistance du peuple, et rappeler aux dirigeants politiques, comme le dit Fierro : « Que les frères soient unis, parce que la table est la première loi, parce que s’ils se battent entre eux, ils seront dévorés par ceux qui sont à l’extérieur ».
Un million d'enfants se couchent sans manger chaque jour en Argentine (eltresTV, 15.08.2024)