La montée en puissance et la revanche des francophones parmi la clique tutsi au pouvoir sur leurs congénères anglophones venus d’Ouganda risque de provoquer un Nième “genocide !” autrement plus meurtrier que les précédents.

Contexte

Après la conquête militaire du pays par les éléments tutsi de l’Armée régulière de l’Ouganda en 1994, c’est en toute logique que les nouveaux maîtres du pays étaient des tutsi anglophones nés et ayant grandi en Ouganda. Ceci fut d’autant plus criant que le nouvel homme fort et Maître du Rwanda devenait Paul Kagame qui ne connaissait pas un mot de français dans un pays francophone qu’il venait de conquérir.

Rongé par ce complexe, il a saisi la première occasion pour en finir avec cette fichue et difficile langue française. Cette occasion lui fut offerte par la Justice de France qui enquétait sur l’attentat terroriste du 06 avril 1994 qui fut l’élément déclecheur de ce qui allait s’appelé “génocide”. Une dizaine de ces proches furent inculpés et des mandats d’arrêt internationaux furent lancés en 2006. Paul Kagame saisit cette occasion pour rompre les relations diplomatiques avec la France, sur conseil de ses maîtres anglosaxons.

Dans la foulée, l’autocrate Paul Kagame a banni la langue française dans l’enseignement au Rwanda, rendant ainsi des milliers d’intellectuels et d’enseignants, des “analphabètes” à exclure du du système éducatif. Pour les remplacer, il a embauché massivement des vagabonds du Kenya, Ouganda, Zambie, Zimbabwe…sans autre qualification que de comprendre l’anglais et de la parler approximativement.

Et pour parachever sa cure de se décomplexer, il a demandé à adhérer au Commonwelth et y a été admis à bras ouverts grâce aux entremises de ses conseillers et maîtres comme Tony Blair et Cie…

Nouvelle donne

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007 et surtout la nomination du vieil ami de Paul Kagame, Bernard Kouchner comme son Ministre des Affaires Etrangères, les choses vont changer car la France fera tout pour amadouer le criminel Kagame sans tenir compte des principes élémentaires des droits de l’homme que pourtant la France prêche à cor et à cri. Débutera alors une idylle entre Paul Kagame et les décideurs politiques français à commencer par le premier d’entre-eux Nicolas Sarkozy conseillé par son ministre Bernard Kouchner. Ce dernier fera tout pour combattre la décision judiciaire consistant au lancement des mandats d’arrêt contre les proches de Kagame pour l’attentat terroriste du 06 avril 1994 qui a déclenché ce qui fut appelé “un génocide”. Après avoir magouillé pour permettre aux proches de Kagame de scruter àla loupe le contenu des dossiers judiciaires du Juge Antiterroriste Bruguière (épisode Rose Kabuye)[1], et surtout après le départ en retraite du juge Bruguière, le tandem Kouchner-Sarkozy le remplacera par un autre juge plus “ compréhensif”, Marc Trévidic qui reprendra l’enquête à zero mais selon les orientations de Kigali[2]. En 2010, Sarkozy lui-même dans les perspectives de sa possible réélection pour un nouveau mandat en 2012, fera le voyage de Kigali. Sur place, par sa voix, la France s’auto-accusa de tous les maux et crimes qu’elle aurait commis au Rwanda par son “ aveuglément” de 1975 à 1993, soit la date du début de la coopération militaire avec le Rwanda et le retraits de toutes ses troupes dans ce pays suite aux Accords d’Arusha d’Août 1993.

Entretemps le fameux juge Trévidic avait rendu public son rapport d’enquête qui comme on pouvait s’y attendre, ne pointait plus du doigt les proches de Paul Kagame comme auteurs de l’attentat du 06 avril 1994. Par contre il insinuait en filigrane que les responsables de cet attentat terroriste pouvaient être des radicaux parmi les hutu autour de Habyarimana, soit lui-même et sa propre famille biologique et politique.

Ce fut donc mission accomplie pour ce juge zélé: Il fut nommé à un grade supérieur dans la Magistrature (Juge Président d’un Tribunal de Grande Instance) et le dossier fut confié à un autre juge d’instruction qui lui aussi devait faire ses preuves de loyauté.

Après un mandat terne de François Hollande (2012-2017), à la surprise générale, un jeune cadre des banques et des milieux d’affaires fut élu Président de la République. Il plaça dans ses priorités la loyauté aux puissants lobbies qui ont créé Paul Kagame et qui le soutiennent. Pour cela il devait non seulement “aller à Canossa” mais surtout faire définitivement enterrer l’affaire de l’attentat terroriste du 06 avril 1994.

Pour commencer et montrer sa disponibilité et son zèle pour courtiser Kagame, le nouveau Président de France Macron offrit comme en cadeau de mariage l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ayant son siège à Paris au francophobe Paul Kagame qui en plus venait de bannir la langue française au Rwanda. Kagame pouvait nommer à la tête de cette Organisation qui il voudrait parmi ses proches et à Macron de l’imposer quitter à renvoyer sans ménagement une canadienne qui sollicitait un deuxième mandat. Ce qui fut fait à Erévan ( Arménie) en 2018 avec la désignation de Louise Mushikiwabo comme nouvelle Secrétaire Générale de l’OIF et ressortissante d’un pays ayant banni le français dans son système d’enseignement.

Et pour donner un espect scientifique et rationnel à sa demarche de s’incliner devant le criminel tutsi Kagame, comme président de la France Emmanuel Macron a désigné une Commision d’historiens à qui il promettait de donner accès à toutes les Archives de la République afin de déterminer quel fut le rôle et la responsabilité de la France au Rwanda. En réalité en guise “d’historiens”, il s’agissait de personnalités triées sur le volet avec comme seuls critères leur parti pris pour les tutsi dans le conflit rwandais et bénéficier de la recommandation des puissants lobbies pro-tutsi de France( FIDH, SOS Racisme, Survie, MRAX, IBUKA France…) et du Monde. Après deux ans de “travaux” la Commission a remis son “rapport” au président Macron début 2021. En guise de rapport, c’est un document scandaleusement partiel et partial. En effet, il s’agit d’un ramassis de plus de 1200 pages reprenant les thèses de propagande pro-tutsi en général et du parti-état qui règne sur le Rwanda depuis 1994 le FPR en particulier.[3]

L’autre geste fort que devait poser Macron était d’aller se prosterner devant Kagame à travers son cher Mémorial de Gisozi d’où il tire son impunité et sa légitimité. Ce qui fut fait en mai 2021. Quant à l’encombrant dossier sur l’attentat du 06 avril 1994, le Procureur qui reçoit les injonctions du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, proposa un non-lieu qui fut définitivement prononcé en février 2022.

En plus de ces multiples genoufléxions, Emmanuel Macron s’est chargé de jouer à l’agent qui doit vendre l’image de Kagame afin d’éblouir les anciennes (ou encore!) colonies de l’Afrique Occidentale Française. C’est presque mission accomplie car de Dakar à Libreville en passant par Niamey, Lomé et Cotonou…, on ne jure que par Kagame. Et même les pseudo-intellectuels de ces pays en arrivent à souhaiter voir Kagame venir régner chez eux à défaut d’avoir un dictateur de sa trempe parmi leurs hommes politiques ou militaires! Parallèlement, une campagne est menée par les médias français pour promouvoir Kagame comme le nouveau “ gendarme” du continent.[4]

Montée en puissance des francophones parmi les conquérants tutsi

Pour comprendre la montée en puissance des Inkotanyi francophones dans parmi la clique tutsi au pouvoir, il faut intégrer le rôle actuel de la First Lady mais surtout scruter son enfance. L’actuel First Lady Jeannette Nyiramongi épouse Kagame, est née et a grandi au Burundi pays voisin du Sud du Rwanda. Mais dès le début des années 1980, elle vivait à cheval entre ces deux pays car elle séjournait régulièrement au Rwanda où son père Mulefu tenait un bistrot nommé “Eden Garden“ et appartenant à un haut cadre de l’Etat et du parti unique MRND qui l’avait embauché après son expulsion du Burundi par le régime du Colonel Bagaza. Même pour aller être mariée à Paul Kagame en 1988 à Nairobi , c’est de Kigali qu’elle est partie en passant par Bujumbura et Kampala. A ce titre, elle connaît tous les jeunes tutsi rwandais qui vivaient au Burundi et qui se sont enrôlés dans le groupe politico-militaire FPR qui venait d’envahir le pays et dont les précurseurs faisaient partie de l’Armée régulière de l’Ouganda.

Il était donc dans la logique des choses que quand ces tutsi auront conquis le Rwanda en juillet 1994, les anciens soldats de l’armée de l’Ouganda et donc des anglophones (approximatifs) s’accaparent de l’essentiel du pouvoir politique, militaire et éconnomique.

Et certaines circonstances vont favoriser la montée en puissance des tutsi francophones dans les arènes du pouvoir au Rwanda. D’abord 28 ans de pouvoir absolu d’un petit groupe de la clique au pouvoir génèrent non seulement l’usure de ce pouvoir, mais les frictions entre seigneurs surgissent. Ce qui est naturel. Ensuite il y a l’influence grandissante de la First Lady elle-même frrancophone qui lui permet de placer méticuleuseument et patiemment ses pions à savoir ses amis d’enfance ou de jeunesse tutsi francophones comme elle; comme nous allons le voir.

– On notera le cas de Louise Mushikiwabo, une tutsi qui ne fut jamais réfugiée et donc francophone car formée à l’Université Nationale du Rwanda (Facultés des Letttres) mais qui devint bilingue car ayant bénéficié d’une bourse gouvernementale dans les annees 80 pour aller perfectionner son Anglais aux Etats Unis. Elle est de la génération de Jeanette Nyiramongi épouse Kagame et elle se connaissaient à Kigali. Longtemps Ministre des Affaires Etrangères (plus de 10 ans) elle est depuis 2018 Secrétaire Générale de OIF à Paris avec rang de “chef d’Etat”.

– Il y a aussi le cas de Valentine Rugwabiza, une tutsi qui est née et qui a grandi et étudié au Zaire ( actuelle RDC). Après avoir représenté le Rwanda en Suisse, elle fut nommée à l’ONU à New York . Maintenant elle vient d’être nommée “ Cheffe de la MINUSCA, la force de maintient de la paix de l’ONU en Centrafrique et forte de plus de 15. 000 militaires et policiens et à majorité des rwandais de l’Armée de Kagame.

– L’actuel Chef d’Etat Major Général de l’Armée de Kagame, Jean Bosco Kazura est un ami d’enfance de Jeannette Nyiramongi épouse Kagame car ils ont grandi ensemble dans les faubourgs de Bujumbura( Ngagara, Kamenge) au Burundi. Il a rejoint le groupe terroriste du FPR en Ouganda en 1991 en abandonant les études qu’il venait d’entamer sur bourse du HCR à l’Université de Bujumbura.

– Willy Rwagasana, qui commande actuellement la redoutable unité de la Garde rapprochée de Kagame est aussi un ancien du Burundi et qui n’a rejoint le FPR qu’après sa victoire.

– Il en est de même de Vincent Nyakarundi, l’actuel chef des Renseignements militaires (G2) de l’Armée de Kagame. Comme son nom ne l’indique pas, il est né et a gradi à Bujumbura et n’est venu au Rwanda que pour voler au secours de la victoire du FPR!

– Le cas d’Albert Murasira, l’actuel Ministre de la Défense (en titre!) est particulier. Ce tutsi Mugogwe dont les parents s’étaient réfugiés au Congo en 1959, donc avant sa naissance était rentré au Rwanda fin des années 70. Il avait alors achevé ses études secondaires avant d’obtenir une bourse gouvernementale pour aller à l’UNR Butare, Facultes des Sciences, où il est sorti en 1986 comme Licencié en Mathématiques. En 1986 quand il fallait avoir parmi les officiers des cadres spécialises mais formés militairement, le Commandement des FAR a recruté une trentaine d’universitaires (Médecins. Ingénieurs, Juristes, Economistes, Licenciés en Langues, Historiens,,,) qui après une courte formation militaire de 18 mois devenaient des officiers mais qui devaient excercer dans leurs domaines de compétence, Albert Murasira, présentait un double avantage: outre qu’il était qualifié, il etait tutsi et son recrutement pouvait tordre le coup à l’idée reçue selon laquelle les tutsi n’étaient pas recrutés dans les FAR.[5]

Hélas en 1994, alors qu’il travaillait au Ministère de la Défense, Direction Approvisionnement et Gestion, à la première occasion, il rejoignit le FPR avec tous les documents et données informatiques auxquelles il avait accès.

Voila comment la First Lady, Jeannette Nyiramongi epouse Kagame a methodiquement et patiemment tisse sa toile qui aujourd’hui recouvre tout le systeme securitaire et repressif du FPR jadis domine par les anglophones tutsi ”ougandais” et aujourd’hui aux mains des tutsi francophones surtout ressortissants du Burundi comme elle.

Frustration des anglophones “ougandais”

Aussi méthodiquement que fut réalisée la montée en puissance des tutsi francophones originaires du Burundi, la chute et la frustration des tutsi aglophones venus d’Ouganda est aussi méthodique et progressive. On pourrait classer ces derniers en deux catégories:

– Ceux qui sont envoyés dans les voies de garage: dans des fonctions bidons et indéfinissables ou alors de façon à ne plus entendre parler d’eux ni connaître leur situation.

C’est le cas du Général James Kabarebe qui fut Chef d’Etat Major des Armées de la RDC avant d’être celui de l’Armée de Kagame au Rwanda FPR. Il fut ensuite pendant plus de 10 ans Ministre de la Défense. Aujourd’hui il est affublé du titre de “Conseiller du président en matière de défense et de sécurité” mais sans que l’on sache quelles sont ses attributions ni où se trouve ses bureaux.

D’autres ont tout simplement disparus des Radars sans laisser des traces. C’est le cas des Généraux Charles Kayonga, Karenzi-Karake, Cesar Kayizari, Richard Rutarina ou le tueur analphabète Fred Ibingira…

– Il y a ensuite ceux qui sont tombés carrément en disgrâce et soit emprisonnés, ou alors assignés à résidence et privés de toute liberté ou même économiquement ruinés. C’est le cas du Général Patrick Nyamvumba et ses petis frères eux aussi anciens officiens de l’APR.

D’autres comme le Général Frank Rusagara et le Colonel Byabagamba purgent de lourdes peines d’emprisonnement allant jusqu’0 la perpétuité, pour des motifs futils comme: ne pas avoir salué à la montée des couleurs nationales!

Risque et conséquences

Pour saisir l’étendue de la catastrophe que subira le pays lors de la prochaine et très probale Révolution de palais, il faut intégrer deux paramètres. D’abord il faut reconnaître que le régime au pouvoir au Rwanda depuis 1994, est un régime militaire implacable dans lequel tous les leviers du pouvoir politique, économique et bien entendu militaire, sont tenus par des officiers de l’armée dont le premier est Paul Kagame.

Ensuite que la culture des massacres lors de chaque révolution de palais est inscrite dans les gènes de la caste tutsi régnante, Sans remonter à l’epoque anté-diluvienne, on peut noter que depuis 1886 ( Rucunshu), c’est le même schéma jusqu’à nos jours.[6]

Mais lors de la prochaine Révolution de palais prévisible au Rwanda, tout indique qu’elle sera beaucoup plus meurtrière que les précédentes tant les circonstances agravantes sont autrement plus meurtrières que celles qui prévalaient à Rucunshu en 1886.

– Circonstances agravantes

Actuellement au Rwanda, les armes à feu (Kalashnikov, pistolets) sont disséminées sur toutes les collines et villages étant donné que tout homme valide tutsi est un militaire ou un ancien de l’APR Inkotanyi qui a l’autorisation de détenir une arme à feu. En plus les troupes de l’armée de Kagame (plus de 120.000) ne sont pas casernées dans des camps mais vivent parmi la populaion avec leurs armes et munitions.

Il est évident qu’en cas de déflagration suite à une révolution de palais à Kigali, cette dissémination d’armes à feu dans la population serait non seulement ingérable mais surtout un facteur majeur pour déterminer celui des protagonistes qui aura le dessus.

Une autre circonstance agravante en cas de révolution de palais prévisible et inévitable, est que les familles et clans tutsi au pouvoir sont imbriqués de façon inextricable. Un officier tutsi qui tombe en disgrâce entraine avec lui dans sa chute non seulement les membres de sa famille biologique, mais aussi ses associés en affaires et leurs relations. Ainsi quand un officier tutsi de l’APR est assassiné ou emprisonné, il tombe avec au moins une dizaine d’autres personnalités militaires ou civiles du système. Et par effet de réaction en chaîne, il devient difficile d’évaluer le nombre de ceux qui sont affectés par cette déchéance d’un des leurs.

– Dégats “ collateraux”: les hutu.

En cas de confrontation entre les clans tutsi au pouvoir depuis 1994, les dégats seraient énormes et dépasseraient ceux de 1994. En effet les FAR confrontées à l’invasion des éléments tutsi de l’Armée de l’Ouganda étaient beaucoup plus faibles en termes d’effectifs. En plus , elles n’avaient en 1994 pas d’armes et munitions à disséminer dans la population alors que même les unités militaires étaient en manque. Ceci pour dire que la prochaine révolution de palais au Rwanda fera beaucoup de victimes , à savoir la population hutu car elle sera prise entre deux feux. Mais ils seront presentés commes des “ dégats collatéraux”dans une guerre entre tutsi pour le pouvoir qui sera plus meurtrière que celle de l’assaut final du FPR d’avril à juillet 1994 pour achever sa conquête militaire entamée en octobre 1990 pour des raisons que nous avons évoquées.

Conclusion

La lutte pour le pouvoir au Rwanda risque encore de provoquer une effusion de sang autrement plus déversante que celles que ce pays a chaque fois connu à chaque révolution de palais dans la caste tutsi régnante. La seule façon de conjurer ce malheur est de dire ( ou d’exiger) au régime de Paul Kagame d’ouvrir l’espace politique et de permettre à la population de choisir qui elle préfère entre les protagonistes clans tutsi appelés à régner encore longtemps sur le Rwannda tellement ils ont accumulés les armes et les richessses au détriment du bas peuple qui croupit dans la misère. Et ceux qui peuvent le lui exiger sont connus. Le français Emmanuel Macron ne devrait pas vendre Paul Kagame à ses anciennes (et actuelles) colonies de la France de l’AOF en singeant les Bill Clinton, Madeleine Albright, Tony Blair, Linda Chalker et autre Bill Gates… comme ils l’ont fait pour le même Kagame depuis 1990. Il risque d’être rattrapé par l’Histoire et serait obligé de répondre de sa compromission avec un criminel comme Kagame, même après avoir quitté le pouvoir. Il est encore trop jeune (44 ans) contrairement à ceux qu’il copie qui eux sont partants (70-80 ans et plus).

Notes

  1. Bernard Kouchner a lui-même reconnu avoir conseillé à Kagame de laisser un de ses proches inculpés venir se faire arrêter en Europe. Ceci pour permettre aux avocats du même Kagame recommandés par Kouchner d’avoir accès au dossier pour voir comment contre-attaquer. C’est ainsi que Rose Kabuye est venue se faire arrêter en Allemagne et transférée en France avant d’étre libérée et rentrer au Rwanda en “héroine”.
  2. Le Juge Trévidic a poussé le ridicule jusqu’à affirmer que suite aux experts “ accousticiens” et sa décente sur les lieux au Rwanda, le missile qui a abattu le Falcon 50 présidentiel aurait été tiré du camp militaire des FAR de Kanombe. Ce qu’il n’a pas osé dire c’est qu’à Kigali il n’a fait que du tourisme et y a reçu des services de Kagame, le schéma du rapport qu’il devait produire. Bien plus en guise d’expertise acoustique, il lui a été recommandé des britaniques qui viendraient en France pour faire une simulation qui devrait prouver “ scientifiquement” que les missiles étaient tirés du camp Kanombe.
  3. Rapport Duclert: http://www.echosdafrique.com/20210411-rwanda-partiel-et-partial-le-rapport-duclert
  4. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210711-le-rwanda-nouveau-gendarme-du-mozambique
  5. Voir liste de la Promotion Speciale de l’ESM dite” des techniciens”Promotion dite des « Techniciens » (1989) 1. Murasira Albert 2. Twagiramungu Théophile 3. Hategekimana Gaspard 4. Munyaneza Augustin 5. Katoto Straton 6. Niyotwagira Valens 7. Rusigi Alfred 8. Bwanakweli Isidore 9. Bikweno Celestin 10. Ntibakunze Gaspard 11. Munyaneza Denis 12. Mwumvaneza 13. Nsengiyumva Schadrack 14. Nzabonimpa T 15. Hategekimana 16. Ngororabanga S 17. Nkizamacumu Désiré 18. Sebaganwa Déo 19. Nsabimana Mathias.
  6. Rucunshu: Rucunshu est une localité du centre du pays (Gitarama). Elle abritait une de nombreuses résidences de la cour royale. A la mort du roi Kigeli IV Rwabugili en 1885 un de ses fils Mibambwe IV Rutalindwa fut intronisé comme nouveau roi. Mais la lutte des clans entre les Abega et les Abanyiginya (parmi lesquels le roi choisissait ses epouses) aboutit a une sanglante Revolution de palais. Finalement en 1886, la cour royale fut attaquée. Le roi et toute sa descendance périrent dans l’incendie. Le clan des Abega, Kabare à la tête, firent exterminer tous les Abanyiginya pour leur ravir à jamais le pouvoir. Les plus fidèles lieutenants de Rutalindwa furent recherchés et tués atrocement. Tous les détenteurs du code ésotérique du côté de Mibambwe périrent avec lui dans l’incendie. Les rescapés furent pourchassés pendant plusieurs années.