J’ai eu envie de relire l’encyclique

Pacem in Terris, de Jean XXIII.

J’aime sa lueur d’optimisme,

son souffle d’espérance :

« La paix entre tous les peuples

fondée sur la Vérité, la Justice,

l’Amour et la Liberté »,

adressée à tous les hommes de bonne volonté.

 

Peu de rhétorique, peu de sentimentalisme : des droits et des devoirs,

coexistence civile, exhortation spirituelle,

une lecture des caractéristiques de l’époque

–le monde du travail, la présence publique des femmes

et l’émancipation des peuples–,

la défense de la politique et de la démocratie,

et de l’arrière-plan divin de la morale et de la nature humaine.

 

Il est bon que les plus grands espoirs

soient formulés dans des principes ordonnés et structurés,

dans un langage analytique et calme qui invite à l’action,

où la foi la plus inspirée dialogue avec la raison la plus large,

individuelle et sociale, politique et économique,

pacifiante et dynamique.

 

Vérité, justice, amour, liberté :

Comme nous avons reculé, ces derniers temps!:

Les grandes espérances utopiques ont cédé la place

à des peurs, des déceptions, des angoisses et des dystopies !

J’ai eu envie de relire Pacem in Terris,

et d’expérimenter son horizon lumineux, son énergie courageuse et sage.