Jour : vendredi 4 juillet
Heure : 17 h (heure d’Europe centrale)
11 h (heure de l’Est des États-Unis)
Lien ZOOM pour la réunion, indiquez votre nom complet :
us02web.zoom.us/j/83288789255
–Avec interprétation simultanée en allemand, espagnol, français et anglais–

Veuillez inviter et mobiliser vos amis, collègues et organisations
Nous encourageons tous les membres de la race humaine qui souhaitent une paix véritable et durable à se joindre à nous ce vendredi à 17 h (heure d’Europe centrale); 11 h (heure de l’Est des États-Unis). Parmi les personnes présentes, nous aurons le plaisir d’accueillir Jonathan Kuttab, Juan Carrero, et nous aurons des rapports d’organisateurs du monde entier.
Envoyez vos rapports et initiatives pour le programme de cette journée dès que possible.

Amis de la Coalition internationale pour la paix :

Ce vendredi 4 juillet marquera le début d’une année de commémoration et de souvenir du 250e anniversaire de la naissance des États-Unis d’Amérique. L’ancien membre du Congrès et ancien candidat à la présidence (2004, 2008) Dennis Kucinich a publié le 1er juillet une déclaration intitulée « 4 juillet 2025 : La profanation de la Déclaration d’indépendance et un appel au renouveau ». Le document commence par sa propre résolution : « Si les États-Unis veulent rester ce que la Révolution a imaginé en 1776, une nation gouvernée par des lois, alors nous, le peuple, devons élever la voix, nous devons agir et défendre cette vision ».

Lors de sa création, l’Institut Schiller a publié une « Déclaration des droits inaliénables de l’homme », très similaire à la Déclaration d’indépendance. La proposition de Helga Zepp-LaRouche, aujourd’hui comme hier, est donc que les nations du Sud, le groupe de nations désormais élargi qui s’est réuni pour la première fois il y a 70 ans à Bandung, en Indonésie, et qui s’est alors déclaré Mouvement des pays non alignés, adoptent les principes de la Déclaration d’indépendance, temporairement abandonnés par les États-Unis eux-mêmes, mais qui restent et resteront toujours universellement valables. Le principe selon lequel « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont doués par leur Créateur de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur » n’est pas un décret, mais une loi de la nature humaine. Il existe des droits inaliénables qui ne peuvent être retirés à aucun être humain, car ils sont universels et ne proviennent d’aucun État. Telles sont les aspirations dont il est question dans les programmes des pays du BRICS, programmes qui ont trouvé une expression physique et économique concrète dans des ouvrages tels que le rapport spécial de l’EIR de 2014 « La nouvelle route de la soie devient le pont terrestre mondial ».

Dans ses « Dix principes pour une nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement », le dixième principe de Zepp-LaRouche stipule ce qui suit : « Le postulat de base du nouveau paradigme est que l’homme est fondamentalement bon et capable de perfectionner à l’infini la créativité de son esprit et la beauté de son âme, étant la force géologique la plus avancée de l’univers, ce qui prouve que les lois de l’esprit et celles de l’univers physique sont en correspondance et en cohésion, et que tout mal est le résultat d’un manque de développement, et peut donc être surmonté ».

Certains, dans la Silicon Valley et à Londres, sont en total désaccord. Ce sont les « nouveaux eugénistes », qui croient pouvoir refaire une race « transhumaniste » à leur image. Les « inaptes », en particulier les pauvres, seront simplement éliminés de la race humaine. « Rejetée en son temps en grande partie à cause des atrocités nazies, l’eugénisme est aujourd’hui embrassé tant par la gauche que par la droite. Cependant, son cœur ne bat pas dans la politique, mais dans les approches axées sur la technologie », écrit Joel Kotkin. « Une grande différence avec l’eugénisme du XXe siècle est que l’effort actuel est en grande partie une affaire privée, du moins jusqu’à présent, et n’est pas déterminé par l’État, mais par l’élite technocratique. Ce qui émerge, c’est une version moderne des « élus » protestants de Jean Calvin. Ces créatures d’INCUTEL, Palantir, etc., sont-elles une « nouvelle race » de soldats antichrétiens qui mènent l’humanité à la guerre ?

Par exemple, qui a décidé que la « gouvernance » des États-Unis serait entre les mains du « Parti de la guerre » ? Ce n’est pas le peuple américain. Celui-ci s’oppose à la politique guerrière actuelle et a voté pour un président qui s’opposait aux « guerres sans fin » ; pourtant, la guerre a éclaté quand même. Pourquoi les États-Unis mènent-ils des guerres continuelles, contre la volonté du peuple, quel que soit celui qu’il élit, alors même que leur économie physique et les moyens de subsistance de leur population se détériorent à un rythme accéléré ?

Mais il ne s’agit pas seulement de la guerre. Il y a trois semaines, le 19 juin, « un train chinois à sustentation magnétique, utilisant un chariot d’essai de 1,1 tonne et un système de propulsion électromagnétique, a accéléré jusqu’à atteindre une vitesse de 650 kilomètres à l’heure (404 mph) après avoir parcouru seulement 600 mètres, la vitesse la plus rapide jamais atteinte par un train à sustentation magnétique ; il a ensuite freiné jusqu’à s’arrêter en 220 mètres ». Mais les physiciens américains James Powell et Gordon Danby, du Brookhaven Laboratory de Long Island, New York, ont obtenu le premier brevet pour la conception du maglev il y a près de 60 ans. Le Parti communiste chinois a-t-il empêché les États-Unis de construire leurs trains à sustentation magnétique, ou trains à grande vitesse, au cours des 60 dernières années, ou était-ce le Parti de la guerre ? Pourquoi [le financement de] la NASA, le cœur du programme spatial américain, a-t-il été réduit dans le « Big Ugly Bill » (le « gros projet de loi laid ») qui vient d’être adopté par le Sénat américain, pour revenir aux niveaux de financement antérieurs au programme lunaire de Kennedy, et qui comprend la disparition pratique du programme lunaire Artemis ?

Est-ce que ce sont les mêmes personnes qui ont décidé de ces choses qui ont décidé que les États-Unis s’engageraient dans une autre guerre sans issue contre l’Iran, une guerre planifiée depuis 2001 ? Plusieurs commentateurs, de Scott Ritter à Jeffrey Sachs, se sont retrouvés au cours des dernières 48 heures à débattre de la possibilité que Netanyahu, en Israël, utilise des armes thermonucléaires ou, dans certaines circonstances, que les États-Unis les utilisent, puisque l’Iran a officiellement décidé de ne pas autoriser l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à revenir dans le pays.

Et à juste titre. Le journaliste Kit Klarenberg vient d’attirer l’attention dans son article « Spying on Iran : How MI6 Infiltrated the IAEA » (Espionner l’Iran : comment le MI6 a infiltré l’AIEA) publié sur le site The Grayzone, sur le cas de l’agent britannique du MI6, Nicholas Langman, dont le nom et l’autodescription ont été découverts dans « une collection de documents divulgués détaillant les activités de Torchlight, une agence de renseignement britannique prolifique ». Langman affirme avoir « œuvré à la prévention de la prolifération des armes de destruction massive en soutenant [l’AIEA] et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques [OIAC] et par le biais de partenariats internationaux de haut niveau ». Il ajoute avoir « rendu possible le grand succès diplomatique de l’accord sur le nucléaire et les sanctions avec l’Iran ».

Klarenberg écrit : « L’influence que Langman prétend avoir exercée sur l’AIEA renforce les accusations iraniennes selon lesquelles l’agence internationale de réglementation nucléaire a conspiré avec l’Occident et Israël pour violer sa souveraineté. Le gouvernement iranien a accusé l’AIEA d’avoir divulgué l’identité de ses principaux scientifiques nucléaires aux services de renseignement israéliens, ce qui a permis leur assassinat, et d’avoir fourni des informations décisives aux États-Unis et à Israël sur les installations nucléaires qu’ils ont bombardées lors de leur attaque militaire en juin ».

Est-ce là où en sont arrivés les États-Unis, à la veille de leur 250e anniversaire ? Pire encore que d’agir comme « une barque à rames à la poupe d’un navire de guerre britannique », c’est le déploiement d’énormes forces militaires américaines, non pas au nom du bien-être général du peuple américain, mais au nom de ce qui est, tant en Ukraine qu’en Asie du Sud-Ouest, la politique impériale britannique de guerre totale contre la Russie. Lorsque Benjamin Netanyahu et Donald Trump se rencontreront la semaine prochaine à Washington, avec quels agents britanniques auront-ils chacun rencontré auparavant ? À quel point le gouvernement américain ou le peuple américain sont-ils réellement indépendants, 250 ans après leur création ?

Kucinich conclut sa déclaration sur le 4 juillet 2025 : « Si les États-Unis veulent rester ce que la Révolution a imaginé en 1776, une nation gouvernée par des lois, alors nous, le peuple, devons élever la voix, nous devons agir et défendre cette vision. Notre liberté dépend en fin de compte d’une citoyenneté éclairée et active. Sinon, nous trahissons le passé et renonçons à l’avenir, et la nation échoue ». Cependant, par citoyenneté, nous devons désormais entendre une citoyenneté mondiale, organisée non pas principalement par des partis ou des nationalités, mais par des intentions.

Si le monde veut non seulement survivre, mais aussi croître et se développer, les citoyens, en particulier les jeunes du monde entier, doivent d’abord lire la « Déclaration des droits inaliénables de l’homme » et les « Dix principes pour une nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement » de l’Institut Schiller, puis participer, en personne ou en ligne, à sa conférence des 12 et 13 juillet « L’homme n’est pas le loup de l’homme : pour un nouveau paradigme dans les relations internationales », qui se tiendra à Berlin, en Allemagne, avec interprétation simultanée en espagnol et dans d’autres langues. De même, en particulier pendant le week-end du 4 juillet, où que vous soyez, aidez à diffuser et à distribuer, dans les rues et sur Internet, la déclaration « Y aura-t-il des feux d’artifice thermonucléaires le 4 juillet ? ».

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Vous trouverez ci-dessous une déclaration d’urgence de l’Institut Schiller à diffuser largement et immédiatement. Veuillez la lire, l’utiliser dans votre processus d’organisation et la diffuser. De nombreux organisateurs se mobilisent pour la distribuer, passer des appels et s’organiser dans les rues à l’échelle internationale. Si vous souhaitez rejoindre une équipe, veuillez nous contacter afin que nous puissions nous coordonner.

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Déclaration : Y aura-t-il un feu d’artifice thermonucléaire le 4 juillet ?

Il appartient au peuple de se sauver lui-même, et aussi de sauver la civilisation elle-même, en élevant la voix et en agissant. Le monde a besoin d’entendre des citoyens libres dire : « Non aux assassinats, non aux changements de régime, non à la guerre thermonucléaire ! ». Il est grand temps de changer notre monde, avant qu’il ne reste plus de monde à changer.

Pour plus d’informations, vous pouvez écrire à : preguntas@schillerinstitute.org

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Vous trouverez ci-dessous les clips vidéo de John Steinbach, Comité pour la paix de Hiroshima et Nagasaki de la région de la capitale nationale, à utiliser pour la diffusion sur les réseaux sociaux, les sites web et autres. Je vous fournis également le lien vers le document de M. Steinbach sur le programme d’armement nucléaire d’Israël.

1) Dossier contenant les clips de John Steinbach (en anglais).

(Veuillez mentionner la Coalition internationale pour la paix comme source)

2) Document sur le programme nucléaire israélien (en anglais).

Source: Schiller Institute